Les sweedys à Bali – 1ère Partie

Plage de sable noir à l’Est de bali
Après 15h de bus, 3h d’avion et quelques unes d’attente, nous atterrissons à Bali. Atterrissage assez impressionnant car la piste se trouve juste au-dessus de l’eau et on ne la voit qu’à la dernière minute !
Nous avions loué deux chambres dans une maison à Jimbaran, une ville en-dessous de Kuta (la ville très touristique du sud de Bali), et c’est en poussant sa porte que l’heure des retrouvailles a sonné 🙂 C’était parti pour une semaine en famille, avec Pascaline et Thomas, sœur et beau-frère de Maxime. Nous leur avions passé quelques commandes, notamment de quoi nous faire de bons apéros à la française : la première bouchée de saucisson a été bien savourée 😉

Miam Miam !
Une belle plage se trouvait à 15 minutes de marche, avec de belles vagues et de quoi manger de la seafood les pieds dans le sable le soir : mmmmmh !

Les penjors
Sans le savoir, nous sommes arrivés durant l’une des fêtes les plus importantes de l’île : le Galungan – Kuningan . C’est le moment où les esprits ancestraux viennent sur terre, et sont accueillis dans chaque famille et maison par des offrandes et des prières. Ils repartent dix jours plus tard. Sans avoir eu la chance de rentrer dans un temple pour voir des cérémonies, tous les balinais étaient quand même en tenues traditionnelles, toutes les villes étaient décorées d’autel à offrande et de « penjor » (perche de bambou contenant des offrandes) et nous avons pu entendre des chants en passant dans les villages… ce qui nous a quand même permis d’en ressentir l’ambiance.

Et quelle ambiance !
Pour être un peu plus libre, nous avons loué une voiture pour 3 jours (20€/jour), toute rouge, histoire d’être bien voyant dans la circulation : la conduite est à gauche, et le code de la route pas bien compréhensible. Même quand on a demandé à la dame de l’agence de location la limitation de vitesse en ville, elle nous a répondu de suivre le flux et ne de pas aller trop vite (?!) . L’occasion d’écouter et de shazaamer quelques musiques indonésiennes à la radio, et d’aller faire un tour dans l’est de Bali. Les paysages, entre rizières et plages de sable noires, y sont magnfiques, et même les villes, pleines de végétation, ont leur charme. Un bon moment aussi pour parfaire notre indonésien, une des langues les plus simples du monde puisqu’il n’y a ni grammaire, ni conjugaison. Par exemple : « on cherche un restaurant » sera « nous chercher maison où manger ». Assez faisable non ?

Premier aperçu des belles rizières balinaises.
Nous ne sommes passés à Kuta qu’une journée car beaucoup trop touristique, que ce soit dans les nombreuses rues pleines de boutiques ou sur la plage où s’alignent et se collent tous les stands de location de surf et bars de plage. Nous n’avons quand même pas dit non à une petite séance shopping et à un rafraichissement sur le sable, entourés de planches de surf 😉
Comme nous étions en maison, nous avons pu profiter d’avoir une cuisine pour tester des plats que l’on avait appris en cours de cuisine thaï : et on peut avouer qu’on s’est plutôt bien débrouillés, nos goûteurs étaient bien contents.
Nous avons passé notre avant dernière soirée ensemble dans le temple de Luhur Ulu Watu, un des plus beaux de Bali (malgré qu’on ne lui ait rien trouvé d’exceptionnel…) pour voir un spectacle de danse balinaise traditionnelle : le Kecak Fire. La danse est accompagnée par une trentaine de choristes a capela assis en cercle autour des danseurs à base de « chak a chak a chak »… les costumes sont magnifiques… et l’histoire pas compliquée à suivre (un prince essaye de récupérer sa princesse kidnappée par un roi, avec l’aide d’un singe blanc), c’était SUPER. Imaginez-vous en plus dans des gradins face à la mer et pendant le coucher du soleil… WAHOU !

Le Kecak Fire, ses choristes…

Et ses danseurs !
La fin de la semaine est arrivée beaucoup trop vite… et on remercie encore « Bascaline » et Thomas d’avoir choisi leur destination de vacance en fonction de notre itinéraire (bon, et puis Bali, il y a pire quand même ^^), ça nous a fait le plus grand bien de voir de la famille et recharger les batteries 4 mois après le départ.
Wha … Bali ça fait rêver hâte de voir la 2eme partie :).
Des poutous !!
Ahlalalalala c’était tellement bien… Vous nous manquez les zboulous !