Les sweedys dans le Mondulkiri

Les pauses
Nous avons pris la route vers Kampong Cham, avec un réveil un peu brutal. Soit nous avons éteint l’alarme, soit nous ne l’avons pas entendu, mais nous nous sommes réveillés en sursaut à 4h26 du mat’, avec le bus qui venait nous chercher à 4h30 et qui était déjà en train de klaxonner ! Autant vous dire que l’on n’a jamais fait nos sacs aussi vite !

Les rives du Mékong

La traversée du pont de bambou
Kompong Cham est la 3ème ville du Cambodge, nichée sur les rives du Mékong et nous avons été surpris par le peu de gens qui y vivent (et les touristes encore plus). Là-bas nous avons loué une moto pour vadrouiller un peu aux alentours, la ville n’offrant pas grand-chose de particulier. Notre coup de cœur a été une petite île, par laquelle on accède par un joli petit pont en bambou. On peut s’y promener dans le village, où les gens sont sympathiques au possible, et les enfants d’une joie de vivre incroyable, voulant à tout prix jouer avec nous. On y a découvert une petite guesthouse/bar/restaurant tenue par un coupe de colombiens, très sympa pour se poser et manger. La cuisine était excellente, ce qui n’est pas trop le cas depuis notre arrivée au Cambodge. A part du riz blanc et des brochettes de viande douteuses vendues dans les marchés, on ne mange pas grand-chose… Aurore a même fait un repas aux fruits uniquement.
Nous avons poursuivi vers le Mondulkiri et sa capitale Sen Monorom, en prenant un minibus pendant 7 heures. Au courant de ces fameux trajets en minibus où il y a plus de passagers que de places, nous bien avons posé la question et la personne de la réservation nous a confirmé : «no, no, it’s one seat one person ! » Dix minutes plus tard, nous étions 25 dans le minivan de 16 places sans compter les motos et machines à laver accrochées au coffre.

Coucher de soleil depuis la terrasse de notre guesthouse
Le Mondulkiri n’était pas ce que nous attendions. Comme nous sommes en saison sèche, le paysage fait très désertique, alors que nous pensions arriver en pleine jungle ! Les collines et les pistes sont remplies de sable orangé qui a gentiment coloré nos vêtements lors de balade à moto et qui donne un certain charme à la région. Un avantage tout de même, étant en légère altitude, nous avons perdu quelques degrés au thermostat, ce qui ne fait pas de mal ! La région est également peu touristique, les quelques dizaines de touristes se concentrant dans trois guesthouses. Quel caaaaaalme ! Et on aime ça !
Nous avons dormi dans une petite hutte en bois sur pilotis (comme la plupart des maisons traditionnelles ici) avec uniquement un matelas et une moustiquaire à l’intérieur, et partagions notre salle de bain sans eau chaude (même pas nécessaire ici) avec 5 autres huttes. La vie de la guesthouse était donc basée dans son restaurant et sa terrasse, avec une ambiance un peu à l’auberge espagnole. Nous y avons fait plein de rencontres, certaines très brèves, d’autres moins, mais toujours très sympathiques : Coralie et Erwan, Kenzo et Joël, Martjin….! Nous avons loué une moto pour vadrouiller dans les alentours : direction les villages ou encore les cascades pour un petit plouf. Il était possible de faire des treks , mais nous avons voulu jouer les économes et le bidou d’Aurore a encore fait des siennes, ce qui nous a bloqué une journée à l’hôtel…
Qui dit jungle, dit petites bébétes ! Nous avons donc partagé nos nuits avec lézards (pensée pour Mélanie ;)) et rats, et Aurore a côtoyé ses premières araignées, ce qui a bien fait rire le Massou… Nous serions bien restés quelques jours de plus ici, mais d’autres villes nous attendent !

Des p’tits poutoux !
Jamais vous ne critiquez Kompong Cham ! 🙂 C’est le meilleur endroit où se balader au Cambodge !
Des poutoux !
Le ventre de sweaty fais vraiment des simagrées ^^!